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Les Aventures de Harry, Berger Australien.

 

Ce qui caractérise l'aussie c'est sa polyvalence et son énergie. Il est toujours prêt quelle que soit l'activité proposée. Ce qu'il aime c'est "bouger" avec son maître !
Voici quelques aventures de Harry, "vues" et racontées par lui ...

 

Au sommaire :

Un Aussie parmi les Huskies - Le traîneau vu par un Aussie - Mon premier concours d’agility - Première rencontre

 

Un Aussie parmi les Huskies


Moi, New Look de l’Arche d’Urk, Harry pour les intimes, ai quitté ma famille il y a quelques mois pour une nouvelle maison et une nouvelle famille.
En tant que digne représentant des Australian Sheperds dog cette épreuve ne m’effraya pas et c’est confiant que je quittai ma maman , mes frères et sœurs et mes copains Bearded Collies. On m’avait dit que j’allais rejoindre le « Kimminga team » et même si je ne savais pas de quoi il s’agissait, je savais déjà que je remplirai mon rôle sans faiblir. Il m’avait également semblé entendre le mot « husky » ou quelque chose du genre mais je n’étais sûr de rien. J’allais bien voir…
Quand je suis arrivé, j’ai vu qu’on essayait de me tromper, je n’étais pas au milieu d’autres chiens mais de loups, les ennemis des moutons et on voulait tester mon intelligence et mon courage. Je suis resté maître de moi et je n’ai pas montré que j’avais tout compris pour pouvoir mieux les surprendre au moment voulu.
Après quelques jours d’observation, mon irrésistible envie de jouer a pris le dessus et j’ai décidé de faire le premier pas. Les « grands » semblaient bien fiers et ne faisaient pas tellement cas de moi, les plus jeunes au contraire étaient irrésistiblement attirés par mes oreilles. Sans doute n’avaient-ils jamais vu d’oreilles tombantes et ils les adorèrent tout de suite.
C’est lors de nos folles courses-poursuites que j’ai compris qu’il était temps pour moi de faire mon travail de chien de berger et de rassembler toute cette horde. Je dois avouer que ça n’a pas été des plus facile. Quand j’arrivais à en rassembler deux ou trois, le temps que j’aille chercher les autres, les premiers étaient partis. Ma mère m’avait pourtant parlé de l’instinct grégaire des troupeaux mais, malgré ma détermination et mes nombreuses tentatives, il n’y avait rien à faire.
Je commençais à me demander quelle attitude avoir avec mes nouveaux compagnons et qui ils étaient réellement lorsque je me suis pris d’amitié pour Marichka. Si elle fait partie du groupe des « grands » elle en est cependant la plus jeune et ne rechigne pas à jouer avec moi. Sa fréquentation m’a été très profitable et j’ai appris un tas de choses que, sans elle, j’aurais mis bien longtemps à découvrir.
En fait il ne s’agissait ni d’une meute de loups ni d’un troupeau quelconque mais d’une meute de chiens de traîneau. Des chiens qui, eux aussi, travaillent avec l’homme mais pas exactement comme nous, chiens de berger. Eux doivent les tirer, ainsi que leur matériel, quand ils se rendent quelque part et ça leur procure une joie intense.
J’avais bien remarqué des choses étranges : régulièrement on allait dans les bois et là mes compagnons semblaient devenir hystériques. Je ne les reconnaissais plus. Même les grands les plus calmes et les plus raisonnables semblaient être la proie d’une folie incontrôlable.
Les maîtres préparaient un drôle d’engin à roulettes et enfilaient à la meute un grand collier très étrange mais, au moment le plus intéressant, au moment où j’aurais pu percer le mystère, on m’enfermait dans le camion pour ne m’en faire sortir que lorsque tout était fini et je retrouvais la meute essoufflée mais heureuse sans jamais comprendre ce qui s’était passé.
Heureusement Marichka m’a tout expliqué : kart, entraînements, courses , neige, traîneau… et m’a dit que si là c’était déjà formidable, sur neige c’est extraordinaire. D’ailleurs je la crois car lorsqu’elle en parle ses yeux s’enflamment et elle semble loin, loin, peut-être là-bas dans ce Grand Nord dont elle m’a tant parlé et d’où viennent ses ancêtres.
Maintenant si j’ai compris qui étaient mes nouveaux compagnons et quel était leur rôle, il me reste à découvrir quel sera le mien au sein de ma nouvelle famille.
Pour ça Marichka m’a dit qu’il fallait que je me débrouille seul. Je ne peux donc compter que sur moi-même mais j’ai confiance et, déjà, j’ai rassemblé quelques indices….


Harry, berger australien.
(septembre 1997)

Harry et Marichka en "grande conversation"

haut



Le traîneau vu par un Aussie


C’est moi Harry, vous savez le berger australien qui vit au milieu des huskies. Nous sommes fin mars et ma maîtresse m’annonce que maintenant nous allons enfin nous consacrer à mon activité préférée : l’agility.
Pendant tout l’hiver nous avons passé nos week-ends à la neige pour faire des courses de traîneau. La neige moi j’aime ça mais en course je passe la moitié de la journée à attendre ma meute et ma maîtresse avec impatience, alors, des fois, je m’ennuie un peu. Enfin bref, j’étais content parce que l’agility j’adore ça !
Mais voilà que le week-end dernier je vois ma maîtresse préparer le traîneau et le matériel de course. Je m’inquiète, je m’agite, je l’interroge. Elle me dit : « oui on part en course, mais, tu vas voir, ça n’est pas loin et toi aussi tu vas y participer… » COMMENT ! ? Moi, courir avec ma meute ! Depuis le temps que je lui dis qu’elle a besoin de moi et qu’elle ne s’en sort pas sans moi.
A chaque entraînement, j’ai beau protester, elle m’enferme dans le camion au moment le plus intéressant. Bon, c’est vrai, au dernier entraînement, elle m’a mis un harnais (trop petit, je ne suis pas un nain !) et j’ai couru avec les plus vieux. Il paraît que j’étais comme fou et puis je dois dire que j’ai couru comme un pro. En plus, c’est un parcours que je connais par cœur, alors c’était facile. D’ailleurs, tous les parcours je les connais parce que ma maîtresse m’emmène toujours avec elle lorsqu’elle va en reconnaître un nouveau et il faut bien avouer que c’est moi qui trouve les meilleurs passages !
Enfin bref, nous voilà partis pour la course. Je n’étais pas sûr d’avoir bien compris mais quand j’ai vu qu’une fois arrivés on m’abreuvait comme les autres et qu’on m’essayait un harnais, mes doutes se sont dissipés. Et puis voilà qu’on vient me chercher et qu’on m’attache au traîneau à côté d’houkiok, le chien de tête des plus vieux. Là, je m’inquiète un peu parce que cet endroit je ne le connais pas et puis cet attelage c’est celui des « vieux » et ce n’est pas celui que prend ma maîtresse en course.
Bon, tant pis, quand faut y aller… Finalement l’excitation l’emporte, j’aboie à tue-tête avec les autres. 5… 4… 3… 2… 1… c’est le départ ! On part comme des fous, je me retourne, on s’éloigne de ma maîtresse et j’aperçois son visage inquiet. D’ailleurs, moi aussi je m’inquiète un peu. Mais je ne suis pas un trouillard alors on y va !
Je cours, je cours et puis d’un coup ça monte et derrière il y a comme un poids, il paraît qu’il faut le tirer mais c’est dur alors on ralentit.
Puis un autre attelage nous rattrape. Pas très rassuré je m’arrête. Je ne sais pas quoi faire parce qu’on m’a toujours dit de ne pas m’approcher des autres meutes. Heureusement, notre musher nous protège, mais il y en a quand même un qui grogne après nous, je me fais tout petit et je regarde ailleurs. Enfin ça y est ils sont passés et nous, on repart.
Ma maîtresse m’avait parlé d’un parcours très facile, tu parles ! J’ai beau aboyer après Houkiok, ça ne sert à rien, on n’avance pas plus vite. J’essaie alors sur le côté, peut-être y a-t-il un meilleur passage ? A ce moment j’entends que ça crie derrière, Houkiok me pousse, me tire, finalement nous sommes à nouveau sur la piste mais arrêtés. Je me retourne pour recevoir les ordres et là, plus personne, notre musher peste dans la poudreuse. Bon d’accord j’aurais peut-être mieux fait d’écouter Houkiok mais c’est plus fort que moi il faut que je prenne des initiatives. Notre musher remonte sur le traîneau et nous voilà repartis.
Petit à petit la foule est plus nombreuse sur les bords de la piste et on se rapproche des haut-parleurs. Les attelages qui attendent leur départ pousse des hurlements. Moi, au milieu de cette agitation, je cherche désespérément ma maîtresse. Personne.
Derrière, notre musher crie des choses, je n’entends rien, je laisse faire Houkiok et finalement, ça y est, on a passé la ligne d’arrivée.
Notre musher, essoufflé, nous félicite, essaie de me rassurer : « tu vas la retrouver ta maîtresse, elle est partie avec son attelage. » Quel toupet, elle aurait pu m’attendre ! Bon d’accord elle n’a pas choisi les heures de départ mais quand même !
Enfin, nous sommes au camion et j’ai droit aux félicitations et aux friandises comme les autres. Ça a du bon de jouer au chien de traîneau ! ! !


Harry, chien d’agility et …de traîneau !
(mars 1999)

Harry et sa meute à la neige

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Mon premier concours d’agility


Finalement nous avons rangé le traîneau et nous passons plus de temps à l’agility. Je sens que ma maîtresse commence à prendre ça au sérieux parce qu’elle ne se tord plus de rire quand je prends plein d’obstacles à la suite à la moindre inattention de sa part.
En fait je sais pourquoi ça devient un peu plus sérieux : nous allons bientôt participer à notre premier concours officiel. Ma maîtresse m’a prévenu : « il faut être attentif … » Attentif, je le suis ! C’est elle qui hésite parfois sur le parcours alors moi évidemment je suis bien obligé de prendre les choses en main. Bon d’accord, j’ai tendance à louper les zones et à prendre la balançoire pour un tremplin mais j’y mets tout mon cœur, et puis j’entends toujours les autres être encouragés par leur maître pour qu’ils accélèrent, ma maîtresse au moins n’a pas à se plaindre ! Mais elle est quand même difficile parce qu’elle est toujours en train de me dire « doucement … » ! Il faut dire que des fois j’aboie pour qu’on aille plus vite mais elle, elle dit que ça n’est pas la peine de se précipiter si c’est pour faire n’importe quoi, elle exagère. Bon d’accord j’ai du mal à garder les 4 pattes à terre plus de 3 secondes mais n’est-ce pas la caractéristique de tous les Australiens ?
Enfin bref, nous voilà partis pour le concours. Il fait une chaleur à crever, ça change des courses de traîneau mais là c’est quand même un peu trop. Ma maîtresse me parle sérieusement et avec calme, on dirait qu’elle parle à un débile. Elle dit que si on réussit un parcours sans être éliminé ce sera déjà très bien. Là je me vexe un peu car je compte bien être le meilleur. C’est vrai qu’il y en a beaucoup au club qui ont prédit que je ne finirai pas un parcours mais, elle au moins, elle pourrait croire en moi ! Enfin, je ne suis pas rancunier et puis j’adore lui faire plaisir..
Ca y est c’est notre tour. Nous nous avançons sur le terrain. Ma maîtresse me fait asseoir devant le premier obstacle. Je ne bouge pas. Je ne la quitte pas des yeux. J’attends son ordre … « En avant, saute ! » Ca y est, c’est parti ! Ca ne se passe pas trop mal, je ne la quitte pas des yeux et suis toutes ses indications. On arrive au slalom, là je m’emporte un peu, l’excitation est la plus forte, j’aboie à tue-tête, je fonce et … je loupe la troisième porte. Bon on reprend et on continue. On arrive devant le tunnel et la balançoire qui sont placés l’un contre l’autre. Je fonce vers le tunnel, j’entends ma maîtresse qui dit quelque chose, tunnel ou balançoire ? Je tourne vers la balançoire elle crie « non ». C’était bien le tunnel, je m’engouffre dedans, je ressors, je fonce sur la balançoire, j’entends « doucement » alors je m’arrête, je la laisse basculer avant de sauter les dernières haies. Ma maîtresse me félicite, moi je suis fou de joie « alors tu vois de quoi je suis capable ! » Mais ça n’est pas fini. Une autre épreuve nous attend et il paraît que c’est la plus importante. C’est le Ier degré, on va bien voir …
Nous voilà à nouveau sur le terrain. Ma maîtresse me positionne, va se poster un peu plus loin et c’est parti. Au début je suis très attentif mais …c’est trop facile ! Pour qui me prend-on ? c’est le même parcours que le précédent sans les difficultés. Je m’envole littéralement, je n’entends plus rien, toutes les zones y passent. C’est fini. Je regarde ma maîtresse, elle me traite de fou, elle a l’air un peu désespéré. Je ne sais pas ce qu’il lui faut ? J’ai fait tout le travail tout seul et en plus on n’est même pas éliminé ! Bon d’accord, j’aurais pu mettre une patte sur les zones mais personne n’est parfait et surtout je n’avais pas le temps ! Et puis le juge l’a bien dit « c’est un chien très prometteur » et je crois qu’il a rajouté autre chose mais je ne sais plus trop quoi.
Pour ce qui est des autres épreuves on n’a toujours pas été éliminé et puis j’ai fait un super jumping (parcours sans zone). Ma maîtresse était ravie même si j’ai fait tomber une barre, elle a dit que c’était très bien et j’étais très fier. Pourtant ça n’était pas facile, on n’arrêtait pas de tourner et de changer de direction ! Il y a eu beaucoup d’éliminés.
Après on est resté pour la remise des prix. Les gens et ma maîtresse n’arrêtaient pas d’applaudir. A chaque fois je me redressais mais ça n’était pas pour nous. J’étais un peu fatigué avec la chaleur et les émotions et j’ai fini par m’endormir.
Quand je me suis réveillé, tout était fini, tout le monde repartait et je n’avais pas eu de coupe. Au début j’étais un peu déçu mais ma maîtresse m’a dit qu’elle était très fière de moi et j’ai bien vu que ça venait du fond de son cœur alors moi aussi j’étais très fier et puis des concours il y en aura d’autres …


Harry, berger australien

Harry dans le pneu

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Première rencontre


Cet après-midi-là, ma maîtresse me fit monter dans la voiture, affublé de mon collier pour courir avec les Huskies et munie d’une très grande laisse. Je m’interrogeais. C’etait très étrange. Lorsqu’on part en voiture on ne va pas à l’entraînement avec les Huskies et pourtant ce collier je ne le porte que pour ça. Quelle folie ma maîtresse avait-elle encore inventée ?
Après quelques kilomètres en voiture nous nous sommes arrêtés devant un champ derrière un autre véhicule. Un homme en est descendu et ma maîtresse s’est dirigée vers lui. Pendant qu’ils parlaient j’observais l’homme. Quelque chose m’intriguait. Il avait l’air jeune et en bonne santé et pourtant il tenait une canne à la main comme les humains d’un certain âge ou ceux qui, blessés, ont du mal à se déplacer et que j’ai déjà vu en ville. Bizarre.
J’étais toujours en train de l’observer lorsqu’il a ouvert son véhicule et en a fait sortir une jolie petite chienne. Là j’ai commencé à me réjouir mais ma joie a été de courte durée car je me suis vite aperçu qu’il s’agissait d’un de ces chiens noirs et blancs que j’ai déjà vu en concours d’agility et qui passent leur temps à moitié couchés par terre à chercher quelque chose des yeux, on ne sait pas quoi et ils ne s’intéressent jamais à moi.
Finalement ma maîtresse m’a fait sortir de la voiture et j’ai quand même vérifié qu’il s’agissait bien de ce type de chien, on ne sait jamais. Hélas ça s’est confirmé, elle m’a vite fait comprendre qu’elle voulait que je la laisse tranquille et qu’elle avait autre chose à faire.
Je me suis alors tourné vers ma maîtresse pour l’interroger : « Mais qu’est-ce qu’on fait là ? » J’ai mon collier mais il n’y a ni Huskie, ni kart, ni traîneau, ni camion. Je suis attaché mais nous ne sommes ni au club canin ni en ville, d’ailleurs dans ces cas là je porte toujours ma laisse collier. Pourquoi m’a-t-on mis ce collier et attaché avec cette très longue laisse ?
Pendant que je réfléchissais nous sommes entrés dans le champ et la chienne est partie vaquer à ses occupations. Ma maîtresse ne m’adressait pas la parole alors, pour passer le temps, je me suis mis à renifler par terre. Pas de chienne en chaleur à l’horizon mais de toutes petites crottes sans doute laissées par ces bestioles pas très loin de nous mais tout ça ne me disait pas ce qu’on faisait là.
Tout à coup, ma maîtresse, qui, jusque là, était restée plutôt silencieuse et écoutait religieusement l’homme à la canne, s’est adressée à moi : « Harry regarde les moutons ». J’ai regardé. Ah ce sont donc des moutons ces bêtes là, je crois qu’on en a déjà aperçu en promenade. Enchanté. Et c’est pour me dire ça qu’on est venu là et que je suis attaché ! On aurait mieux fait d’aller se balader. Mais ce n’est pas tout, ma maîtresse, qui avait l’air bien excitée, s’est mise à courir à côté de ces « moutons » en me disant : « regarde les moutons, regarde ! » Je commençais à penser qu’elle était vraiment devenue folle quand tout à coup une chose étrange m’est arrivée.
Une force irrésistible m’a poussé à m’intéresser à eux. Voilà que je me suis mis à courir et à aboyer comme un fou. Ma maîtresse m’a alors lâché et je me suis mis à tourner, tourner autour de ces bêtes en aboyant à tue-tête, je n’entendais plus rien, je ne voyais plus rien seulement ces moutons.
A un moment il y en a un qui n’était plus avec les autres alors je l’ai poursuivi en aboyant mais il ne comprenait rien, il venait de s’ arrêter lorsque j’ai vu surgir ma maîtresse. Elle m’a rattaché en me félicitant avec enthousiasme. Elle s’est à nouveau mise à parler avec l’homme et moi cette même force irrésistible me poussait à surveiller les moutons.
Puis, après une autre expérience, trop courte à mon goût, nous sommes retournés à la voiture. Là j’ai repensé à ce que m’avait dit Marichka lorsque j’étais petit : « Nous, les Huskies, une force irrésistible nous pousse à tirer nos maîtres et leurs affaires et ça nous procure une joie intense… ». Ca y est, cette fois j’ai réellement compris le sens de ses paroles. Nous, les chiens, nous avons au fond de nous une force qui dépasse tout et qui nous pousse à être utiles à nos maîtres tout en éprouvant un bonheur intense à le faire. Les Huskies les tractent et nous, chiens de berger, nous les aidons à s’occuper des moutons.
Quelle extraordinaire sensation que de sentir cet instinct s’éveiller en moi. Quelle chance nous avons de connaître des moments si forts et de partager tant de complicité avec nos maîtres.
Je fixe intensément ma maîtresse et elle aussi me regarde. Elle semble aussi heureuse que moi, elle me sourit. Elle ne dit rien mais cet échange de regards en dit bien plus long que n’importe quelle parole.


Harry, Berger Australien

Harry

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